QT sur le Theatre
Question transversale
«Le monde entier est un théâtre et tous les hommes et les femmes n'en sont que les acteurs et notre vie durant, nous jouons plusieurs rôles», comme l'a dit le célèbre auteur William Shakespeare. Ce genre est apparu dès l'Antiquité, il a inspiré des œuvres immortelles et a exercé un pouvoir de fascination sur les auteurs et le public. Les textes du corpus appartiennent tous à l'objet d'étude «le texte théâtral et sa représentation du XVII siècle à nos jours», ils nous invitent à réfléchir sur ce genre littéraire à travers trois textes. Le premier est un extrait de Kean écrit par Alexandre Dumas en 1836. Puis en 1869 Charles Baudelaire a rédigé Le spleen de Paris et enfin l'extrait 3 est un passage du récit de Marcel Proust, A l'ombre des jeunes filles en fleurs. Ainsi nous pourrions nous demander quelle vision des comédiens est donnée dans les textes du corpus? Et quels sont les procédés littéraires utilisés par les auteurs pour provoquer de l'enthousiasme chez les spectateurs? Dans un premier temps, nous verrons comment est perçu le comédien par le public. Puis nous montrerons ce qui a su créer une grande joie chez le spectateur face à la scène .
Tout d'abord, les textes du corpus mettent en avant le comédien. En effet la voix favorise sa mise en valeur car grâce au son produit par l'air des poumons et qui fait vibrer ses cordes vocales le public est fasciné par ce que dit le comédien. C'est pourquoi on remarque que le champ lexical de la voix est très présent dans les trois textes. Par exemple dans Kean avec «répondit» (l.5); «voix» (l.17 et 27) puis dans Le spleen de Paris avec également le mot «voix» (l.15); «voix chantante» (l.8). Ici il parle avec une voix mélodieuse et agréable à entendre c'est pourquoi l'auteur a utilisé la récurrence de ce mot pour mettre son atout en avant. On a même «envie de pleurer» (l.13) quand on entend leur voix, le spectateur veut aussi «parler avec la même voix»