Qualité de service bancaire
Malgré ces avancées, le particulier tunisien et même les PME restent déçus par la qualité des services bancaires: cette impression est-elle vérifiée ? Quelles sont les solutions d’amélioration à court et moyen termes?
Certes, ces questions ne cherchent pas à décrypter l’énigme relationnelle liant la banque à ses clients. En filigrane, il s’agit d’une problématique d’actualité étant donné qu’il s’agit bien d’un levier de croissance et de prospérité non pas uniquement pour le secteur bancaire mais également pour toute l’activité économique. D’ailleurs, il est communément reconnu que la qualité du service bancaire est, en à la fois, un choix et une exigence, rendus nécessaires par le souci d’améliorer la compétitivité des dispositifs financiers et économiques ainsi qu’une orientation fondamentale pour l’avenir qui aiguille les priorités nationales en matière d’assainissement du système financier et de réforme du système économique global tunisien.
Ainsi, les autorités publiques, conscientes de l’importance de l’enjeu qualitatif, ont doté le secteur d’une plateforme légale en codifiant les prestations bancaires. Il en ressort notamment l’obligation d’informer le client par la remise obligatoire du tableau d’amortissement d’un crédit. Une mesure qui permet au client de suivre juste à temps l’impact de la variabilité du taux d’intérêt sur les mensualités ou annuités de son crédit. Outre cette mesure, le législateur à institué la généralisation du poste de médiateur pour résoudre les litiges soulevés par les clients sans nécessairement passer par les voies judiciaires.
Dans le même ordre d’idées, le Salon des services bancaires et de la Monétique, l’Observatoire national des services bancaires en Tunisie et les journées portes