QUe contient le MB 2011 au point de vue du scanner?
a) Optimiser la dose tout en conservant une bonne qualité d’image et d’informations diagnostiques (Principe ALARA) ;
b) Évaluer de manière rétrospective la dose reçue ;
c) Évaluer la dose à hauteur des gonades ou de l’utérus ;
d) Définir la dose moyenne pour certains examens, pour les comparer avec des niveaux de référence diagnostiques dans le but de réaliser des ajustements éventuels ;
e) Prévenir les effets déterministes
f) Déterminer / Adapter des NRD belges.
Évaluation de la dose individuelle : La dose doit pouvoir être évaluée de manière rétrospective. Un expert en radiophysique définira les paramètres d’examens ou les données relatives au patient qui doivent être connus pour pouvoir réaliser une bonne évaluation de la dose.
Chez les enfants et les adultes, la dose est évaluée à l’aide du CTDIvol (Computed Tomography Dose Index) et du DLP (Dose Length Product).
En cas d’acquisitions multiples sur une même région anatomique, il faut distinguer le DLP de chaque séquence et le DLP de tout l’examen.
Exigences en matière d’enregistrement :
Pour un examen en pédiatrie (tête, cou, thorax, abdomen ou pelvis) ou un examen contenant la région pelvienne chez la femme en âge de procréer, l’enregistrement des données est nécessaire.
Si les doses ou l’exposition ne restent pas disponibles, elles sont inscrites dans le dossier médical du patient en plus de tous les autres paramètres nécessaires afin d’évaluer la dose de manière rétrospective. Les paramètres de dose (CTDIvol et DLP) doivent rester accessibles.
Étude de dose périodique :
Au scanner, l’étude dosimétrique des patients est axée sur l’enregistrement des indicateurs dosimétriques CTDIvol et DLP affichés sur la console et le nombre de scans.
Les examens faisant l’objet d’une étude de dose périodique sont ceux qui sont effectués plus de 5 fois par mois dans une salle précise. Ceux-ci sont repris dans les annexes 1 et 2.
Annexe 1 :