Que vaut l'excuse je ne sais pas ce qu'il m'a pris je n'etais plus moi
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Nul ne peut échapper a la présence a soi qui est celle d’un être doué de conscience. Je dis « je » « moi » et je fais spontanément la distinction entre ce qui est moi et ce qui n’est pas moi. Il semble qu’il soit impossible, au sens de contraire aux lois générales de l’expérience, de ne pas être soi-même. Je ne peux pas être autre que le sujet de mes pensées, de mes actes et de mes états ; sujet s’apercevant continuellement, excepté lorsque la conscience étant abolie, « être soi-même » a cesse d’être signifiant. Pourtant il nous arrive de dire « je n’étais plus moi », « j’étais hors de moi », « je ne me reconnais plus ». Mais alors peut-on vraiment rejeter notre responsabilité sur un nous qui n’est pas nous, ou est-ce impossible? Dans un premier temps nous verrons que dans certain cas il est possible d’être autre que soi. Cependant une difficulté apparaît avec l’homme définit par sa conscience. Des lors la réflexion nous mène a décider si l’excuse, » je ne sais pas ce qui m’a pris, je n’étais plus moi » est valable ou pas.
Dans un premier temps, l’homme peut alors être que lui-même, lorsqu’il est sous une emprise extérieur. Par exemple, après avoir ingérés des substances hallucinogènes qui le rendront incapable de contrôler son corps ou ses actions. Ou alors dans le cas de la religion, avec l’exemple de Descartes qui craignait d’être sous l’emprise d’un Malin Génie qui le condamnait a être qu’une illusion constamment trompé et manipulé par ce dernier. L’excuse, « je ne sais pas ce qu’il ma pris je n’étais pas plus moi », serait alors valable dans la mesure ou je ne contrôlais pas mes actions a ce moment précis de l’histoire donc la faute n’est pas entièrement de la mienne. Dans un second temps, l’inconscient peut jouer un rôle permettant a l’homme de s’extérioriser. L’inconscient désigne l’ensemble de nos pulsions et désirs qui s’enracinent dans notre sexualité ainsi que dans notre désir caché de mort. Ils sont écartés de la conscience et