Comment passer d’une idéologie/stratégie à l’acte génocidaire ?

Idées :
- Absence totale d’humanité → Autrui n’est qu’un outil, un moyen permettant d’arriver à ses fins.
- Aveuglement par l’idéologie, oubli, si tant est qu’il soit possible, de ce que sont réellement les « cibles ».
- Remord, ressentiment, vis à vis d’une personne ou d’un acte passé, poussant l’instigateur de l’acte génocidaire à en oublier sa propre humanité au profit de sa vengeance tant désirée.
- Avidité, recherche de pouvoir, sentiments exaltants pouvant faire oublier à l’homme que ceux qu’il tue sont comme lui.

Problèmes suivants :
- Comment peut-on « oublier » son humanité ?
- Pourquoi l’acte d’exterminer ainsi une race ou une ethnie ou un groupe est-il seul recours ?
- L’idéologie n’est-elle pas qu’un masque pour cacher le simple acte stratégique ?

Pourquoi revient-on toujours au meurtre pour résoudre un problème ?

Idées :
- Plus simple d’imposer par la violence un avis que de convaincre
- Nature humaine = violence
- Procuration d’une sensation de puissance, de pouvoir = attirance humaine pour ce qu’il n’as pas, et le meurtre est le moyen le plus rapide pour l’obtenir
- Article du Monde :
« On aimerait penser que la nature porte les hommes à l’entente et qu’ils sont spontanément enclins à vivre ensemble. Si la sociabilité était naturelle à l’espèce humaine, l’optimisme serait permis en politique. L’expérience conforte-t-elle cet espoir ? Qu’est-ce qui en fait pousse les hommes à s’assembler ?

Si c’était un instinct bienveillant, l’être humain devrait rechercher l’être humain en tant que tel, et ne faire aucune différence entre ses semblables. Ce qui se fait instinctivement a lieu sans calcul ni discernement ; on devrait donc se plaire en la compagnie du premier venu au lieu de préférer ceux qui nous sont utiles ou qui nous estiment. Ce qui n’est évidemment pas ce qu’on observe.

On voit au contraire les hommes se retrouver par le besoin qu’ils ont les uns des