Question de corpus poésie
TEXTE 1 – Théophile Gautier, « le Pin des Landes », España, 1840
TEXTE 2 – Charles Baudelaire, « L’Albatros », Les Fleurs du mal, 1857
TEXTE 3 - Guillaume Apollinaire, « Tristesse d’une étoile », Calligrammes, 1918
QUESTION : (obligatoire)
Après avoir repéré (et justifié) le sentiment qui domine dans les trois poèmes du corpus, vous vous demanderez en quoi ces poèmes mettent en évidence les caractéristiques du poète. Vous serez particulièrement attentif au procédé commun employé dans chaque poème.
TRAVAIL D’ECRITURE : (facultatif)
COMMENTAIRE :
Vous commenterez le texte de Gautier (texte 1).
DISSERTATION :
« Et je porte avec moi cette ardente souffrance », écrit Apollinaire dans son poème « Tristesse d’une étoile ». Pensez-vous que la souffrance est nécessaire au poète pour écrire ses poésies ?
Vous développerez votre point de vue en prenant appui sur les poèmes du corpus, sur ceux que vous avez étudiés en classe ou lus personnellement et sur vos propres connaissances.
INVENTION :
Dans le cadre du courrier des lecteurs, vous écrirez au directeur d’une revue de poésie pour contester le fait que seule la poésie de la souffrance soit reconnue comme grande et noble. Vous développerez votre point de vue en intégrant des références aux textes du corpus, et à d’autres si vous le souhaitez.
TEXTE 1 – Théophile Gautier, « le Pin des Landes », España, 1840
Le pin des Landes[1]
On ne voit en passant par les Landes désertes, Vrai Sahara français, poudré de sable blanc, Surgir de l'herbe sèche et des flaques d'eaux vertes D'autre arbre que le pin avec sa plaie au flanc ; Car, pour lui dérober ses larmes de résine[2], L'homme, avare bourreau de la création, Qui ne vit qu'aux dépens de ceux qu'il assassine, Dans son tronc douloureux ouvre un large sillon ! Sans regretter son sang qui coule