Sujet de Bac de français Question de corpus Le corpus est constitué de quatre textes, un extrait des Pensées de Pascal, une fable « le philosophe scythe » de La Fontaine, un poème de Voltaire le Mondain, et un extrait des « Rêveries du promeneur solitaire » la cinquième promenade de Rousseau. Chacun de ces textes à une visée argumentative : les auteurs défendent leurs propres conceptions du bonheur. Nous allons voir comment chaque auteur définit le bonheur et quel procédé argumentatif utilise-t-il ? Dans son essai, Blaise Pascal, qui est un philosophe du XVIIe siècle connu pour ses opinions jansénistes, cherche à convaincre le lecteur que bonheur et foi sont indissociables. Pour cela, l'auteur utilise une argumentation directe : il formule une paix abstraite pour : « Tous les hommes recherchent être heureux » y sont ulcérés par de nombreux exemples concrets : « Ce qui fait que les inventa la guerre, et que les autres n'y vont pas est ce même désir (...) » On constate également que l'auteur utilise la rhétorique persuasive, comme l'accumulation : « tous se plaignent, princes sujets, nobles, roturiers, vieux, jeunes, forts, faibles, savants, ignorants, sains, malades de tous pays… » qui montre une certaine universalité dans l’ insatisfaction des hommes. Enfin, Pascal interpelle le lecteur à l'aide du pronom «nous», qui est associé à une question rhétorique, ce qui sonne comme un appel à la réflexion : "Qu'est ce que nous crie cette avidité et cette impuissance... ? ». Ce procédé d'argumentation oppose celui de La Fontaine. En effet, dans sa fable, La Fontaine choisit une argumentation indirecte que constitue l'apologue. C'est un récit symbolique qui se termine par une morale à l'aide de laquelle l'auteur développe sa conception du bonheur. Ici, on voit clairement que La Fontaine s'élève contre le stoïcisme, dont la conception du bonheur est marquée par l'absence de passions et l'indifférence à tout ce qui touche à la sensibilité. Sa propre conception du