Rapport stiglitz
Le rapport STIGLITZ de septembre 2009 sur la croissance
Le président de la République, Nicolas Sarkozy, recevait le 14 septembre 2009, le rapport de la Commission présidée par le prix Nobel d’économie, Joseph Stiglitz, sur « la mesure de la performance économique et du progrès social ».
Ce travail avait été commandé début 2008, avec pour objectif de mettre fin à la domination du produit intérieur brut (PIB) pour mesurer la richesse nationale créée. Le rapport achevé compte 12 recommandations, sur lesquelles doit se prononcer Nicolas Sarkozy. En effet, la crise économique et financière ainsi que l’urgence écologique accroissent encore la pertinence des propositions de la Commission Stiglitz, dans le cadre des grands rendez-vous internationaux à venir.
Après des mois de réflexions sur fond de crise économique mondiale, la commission propose notamment de compléter la mesure du PIB par une série d'indicateurs sur le bien-être des ménages, le développement durable et l'écologie, et de se placer d'abord du point de vue des individus.
Ainsi, l’objectif de la Commission peut se résumer en trois points : améliorer la comptabilité nationale traditionnelle, mieux mesurer la qualité de vie et intégrer le concept de soutenabilité (lié à la notion de développement durable).
Les douze recommandations du rapport Stiglitz :
1 - Pour mesurer le bien-être, regarder les revenus et la consommation
Le PIB reste un indicateur utile mais il est nécessaire d'intégrer d'autres indicateurs pour mesurer la satisfaction des gens. Il faut réussir à passer de la notion de production à la notion de revenu. Exemple : le Revenu National Net.
On ne supprime pas le PIB mais on met en avant, pour parler du bien être des individus, le revenu disponible et la consommation finale des ménages.
2 - Refléter la réalité "vue des ménages"
Il faut prendre en compte les impôts, les intérêts d'emprunts mais aussi la valeur des services en