REUCUEIL DE POEME
(Baudelaire)
Préface :
Le spleen Baudelairien est l'angoisse qui étreint le poète, quand il constate les ravages du temps sur son organisme. Grâce à l'art, il met en forme ce malaise existentiel, ce qui constitue une manière de l'exorciser.
L'écriture apparaît alors comme un remède à l'usure du temps et au dégoût de soi qu'inspire au poète sa dégradation progressive : l'art permet d'opposer la résistance de l'intelligence à la force corrosive de la nature.
Le poète survit alors par sa parole.
Comme son nom l’indique, c’est Baudelaire le principal représentant du spleen la plupart des poèmes qui se trouveront dans ce recueil seront des poèmes de Baudelaire évoquant le spleen le dernier poème évoque aussi le spleen mais celui-ci est de nos jours.
Les poèmes de ce recueil sont les suivants :
- Spleen : J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans
- Spleen : Je suis comme le roi d'un pays pluvieux
- Spleen : Pluviôse, irrité contre la ville entière
- Spleen : Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
- Spleen moderne

L’anthologie vous fera découvrir que ce type de poésie exprime des plaintes, mais pas n’importa lesquelles.
Tout d’abord, dans ce premier spleen (Jai plus de souvenirs que si j’avais mille ans) la plainte est exprimé à partir du ver 15 lorsqu’il parle de longue « boiteuses journées » et qu’il ajoute au ver 17 le mot « ennui » pour clarifier ce qui était déjà très clair. Ici, La seule immoralité promise à l'homme en proie au spleen c'est l'ennui. La sonorité, le rythme et les métaphores sont significatifs de cet ennui. Les rimes obsédantes en « é » en sont le parfait exemple.
Ensuite, dans le second spleen (Je suis comme le roi d’un pays pluvieux) nous rencontrons aussi cet ennui énoncé par l’auteur qui est encore énoncé clairement au ver 4 «S'ennuie avec ses chiens comme avec d'autres bêtes ». Dans ce poème, nous retrouvons d’autres caractéristiques du spleen tel que la pluie, le froid, la maladie et la mort.