Remunération manageur de rayon
Pas moins de 652 chefs de rayon se sont prêtés au jeu et ont répondu à la neuvième édition de l’enquête exclusive Linéaires « Chefs de rayon, qui êtes vous ? ». C’est l’occasion de saisir sur le vif leur état d’esprit, de mieux connaître leur profil type, leur aspirations… Après quoi courent-ils ? Certains rêvent de reprendre la main sur les achats, la fixation des prix, quand d’autres s’affichent en aficionados du management. C’est bon signe : la plupart se disent suffisamment bien dans leurs baskets pour ne travailler que dans leur enseigne… et la majorité veut poursuivre une carrière dans la grande distribution. Quant aux salaires, s’ils se « hâtent avec lenteur » dans leur progression, ils font encore état de grandes disparités entre les enseignes.
Sous pression, mais bien dans vos baskets
L’enquête de Linéaires permet de confirmer un cliché : oui, les managers sont bien sous pression. Mais ils s’en accommodent et restent motivés. Certains demandent même plus de responsabilités. Globalement, ils restent très attachés à leur enseigne. Bien qu’en perte de vitesse, Auchan et Carrefour restent les plus attractives.
La pression ne fait aucun doute et se reflète dans les horaires hebdomadaires. Depuis l’enquête 2007, les chefs de rayon travaillant plus de 60 h par semaine ont plus que doublé (13 %). Entre-temps, la durée moyenne de travail hebdomadaire a franchi la barre des 50 h. Une explication ? La fonction chef de rayon comprend de plus en plus de responsabilités. C’est ce que ressent la majorité d’entre eux (56 %), impression particulièrement renforcée chez les chefs de rayon des supers. En hypers, la situation est bien plus contrastée : il y a ceux qui, comme Auchan ou Leclerc, estiment que leur fonction comporte de plus en plus de responsabilités. D’autres, comme les managers de Géant Casino et de Carrefour, ont au contraire l’impression de voir le sel de leur métier leur échapper. Ils ne demanderaient pas