Rousseau
Rousseau.
Introdution.
Qu 'en est t-il de la nature de l'homme ? En effet, si son genre proche est l'animal, quelle elle est cette différence qui les distingue ?
Telle est la question que Rousseau affronte dans son texte. Avec la notion de dispute, Rousseau suggère que la question peut s'élucider de plusieurs manières sans qu'aucune ne soit satisfaite.
Il y a là un objet problématique qui concrétise aujourd'hui comme hier un véritable débat.
Il adviendra de définir la nature humaine dans son éclosion. Il s'en suit que la différence entre l'ordre humain et l'ordre animal est irréductible.
En quoi consiste cette différence et comment la juger ? Rousseau, en définissant le concept de perfectibilité, établit que c'est la perfectibilité et il se demande si cette faculté qui est au principe du développement de l'espèce humaine est la chance de l'humanité ou "la source de tous ces malheurs".
1)Partie premiere l. 1 à 7.
Tout d'abord, qu'est ce que la notion de perfectibilité ? C'est une faculté qu'a l'homme de progresser moralement ou intellectuellement, progression qui toutefois n'est pas garantie.
Rousseau nous invite avec cette notion de prendre acte d'un fait : l'homme a une histoire, pas l'animal. Pour l'auteur, la perfectibilité est le trait distinctif qui sépare l'homme de l'espèce animal.
Il signifie que l'animal naît programmé par un code naturel. Mais aussi équipé d'outils et de savoir faire lui permettant de s'adapter aux conditions de la nature. L'animal n'a pas besoin d'inventer et d'apprendre les options nécessaires pour sa conservation.
Par opposition, l'homme naît indéterminé. L'homme n'est même pas déterminé par la perfectibilité. Celle-ci aurait pu ne jamais s'exercer et l'homme serait resté au point zéro.
L'homme n'est pas l'effet d'une nature, il est le produit d'une histoire. L'anthropologie culturelle montre que l'espèce humaine