En 1598, avec le règne d’Henri IV est signé l’Edit de Nantes. Ce traité marque une ouverture sur la tolérance car il autorise les protestants à exercer leur droit de culte. Lorsque son fils, Louis XIII, prend le pouvoir, des conflits intérieurs amènent la Fronde, un soulèvement des aristocrates qui revendiquent plus de pouvoir. Louis XIII est alors forcé de s’exiler, ce qui provoque un choc au sein de la famille royale. Cette instabilité politique se manifeste dans les arts et la littérature. En effet, le genre littéraire dominant durant la première partie du siècle est le baroque. Celui-ci est caractérisé par les guerres, l’incertitude du devenir de l’homme, la thématique de la mort et témoigne de la virtuosité de l’artiste. Pendant tout le siècle, l’honnêteté, la liberté et l’éducation sont beaucoup prises en compte.
En 1661, Louis XIV accède au trône. Il gouverne seul et n’accorde sa confiance qu’à un seul ministre, Mazarin. Il fait en sorte d’offrir des pensions et des privilèges aux aristocrates afin qu’ils ne se rebellent pas. Sous son règne, les artistes et les auteurs sont plus libres. Cependant, le roi met en place de nombreuses académies dont le rôle est de réglementer les arts. Par exemple, la forme de peinture officielle est celle qui met le roi en prestige. Dans le domaine scientifique, on se rend compte que la Terre n’est pas seule dans l’univers, contrairement à ce que l’on pensait depuis longtemps. On développe donc un esprit critique, ce qui explique l’importance que prend la philosophie durant cette partie du siècle. Le classique vient se mêler au baroque durant le milieu du siècle. On le remarque grâce au théâtre qui met en scène les sentiments et les défauts des personnages. On se moque beaucoup de la bourgeoisie et le genre qui plait le plus vers le milieu du siècle est la mise en scène de Versaille. Le château de Versaille est qualifié de joyau de l’art classique.
A partir de 1688, avec la révocation de l’Edit de Nantes, les guerres de