Résumé de « L’écoute sensible dans la poésie mozambicaine contemporaine » de Patrick QUILLIER
Le 25 juin 1975 indépendance du Mozambique est proclamé.
Cependant entre 1977 et 1992 une guerre civile ralentit le pays.
Cette guerre civile a un impact sur la littérature à travers les thèmes abordés par les différentes générations d’auteurs en fonction de l’époque.
Dans les années 20 on retrouve les thèmes de la singularité mozambicaine, de la résistance au colonialisme, de l’affirmation d’une liberté.
Dans les années 60 apparait une poésie de combat affirmé et une diversification des sujets hors Mozambique.
Apres 1975, c’est fin de la thématique d’exaltation patriotique et de mise en accusation du colonialisme. Apparait alors une rigueur esthétique de la poésie.
Les années 80 sont marquées par un sens de la provocation, des lyriques assumés, et une libération. On parle de génération de l’espérance et de l’utopie. Ces années marquent aussi la fin de la poésie de combat et de l’idéologie marxiste. Il apparait la thématique de l’homme blessé.
Au début du XXIe siècle on retrouve les conséquences de la guerre civile : une réalité politique et socio-économique difficile mais aussi les effets culturels de la globalisation. Se développe alors la satire, la chanson, les arts plastiques, la thématique de l’engagement citoyen, la mise en valeur des patrimoines culturels ancestraux et de la tradition poétique singulière du Mozambique.

La période postcoloniale est marquée par une ambivalence ou hybridation dans le contexte des relations dominant /dominé ou prospero et caliban.
On retrouve une mise en scène de l’ambivalence du colonisateur en tant que caliban. En effet du point de vue des prospero (colonisateurs) européens, le prospero mozambicain est un Caliban (esclave, dominé) en raison de sa situation et à la pauvreté du pays.
Il apparait ainsi le concept de nationalité profonde ainsi qu’un entrelacement des identités, une hybridité des cultures, un