révision les parties prenantes
Pour FREEMAN, est partie prenante :
« tout groupe ou individu qui peut affecter ou être affecté par les buts de l’organisation ... » (Edward Freeman – 1985) ce qui inclut les concurrents comme « partie prenante » d’une société.
CLARKSON (1995) y inclut ceux qui supportent les risques.
Dans les dernières décennies du XXe siècle, la notion de « partie prenante » a évolué pour désigner une personne ou une organisation qui a un intérêt légitime dans un projet ou une entité.
Dans une organisation, on distingue (CLARKSON) :
- parties prenantes primaires ou principales, : individu ou groupe qui ont une relation formelle, un lien productif ou financier avec l’entreprise, (clients, associés et actionnaires, prêteurs, salariés, fournisseurs, collectivités).
Clients, fournisseurs, salariés, actionnaires : relation contractuelle + relation directe = Partie prenante primaire
- parties prenantes secondaires : individu ou groupe qui influencent ou sont influencés par l’entreprise sans être engagés dans les transactions avec l’entreprise et sans être essentiels à sa survie (groupes de pression, associations, ONG, médias, instances européennes, agences de notation, ...).
Société civile : relation non contractuelle + relation diffuse = Partie prenante secondaire
FREEMAN définit 2 modèles de gouvernance tenant compte des parties prenantes :
- Modèle « shareholders » ou « shareholders value » = maximisation de la valeur actionnariale.
- Modèle « stakeholders » = servir l’intérêt de l’ensemble des parties (salariés, clients, fournisseurs, état, ... et actionnaires).
Création de valeur : cette expression signifie qu'une entreprise crée plus de richesse qu'elle n'en consomme au profit de l'ensemble