Janileth Echenique 340-102-MQ
Gr: 06
Questions à développement 1. D'une part, selon Descartes, connaître l'essence des choses nous élèverait au plein épanouissement de notre être et cela serait possible à travers la pensée. Descartes met en doute le monde et le choses autour de lui ainsi que sa propre existence, mais, par le raisonnement, la pensée lui montre que ce « je » dont il s'attribue existe vraiment. Il affirme que, lorsque l'être humain pense, il n'est plus prisonnier de sa nature (son corps, le monde) et, par conséquent, il devient autonome de son corps, qui reste encore douteux, et se libère pour s'approcher de son vrai être. D'autre part, au contraire, Jean-Paul Sartre affirme que connaitre l'essence de choses nous détruirait. Selon lui, il est impossible d'atteindre la vérité et la réalité du monde et que, à travers de la pensée, l'homme s'éloigne de son essence vu que celle-ci se trouve dans l'être qui est cachée à nos sens. Cet être se trouve à un niveau où il n'a plus de conscience ni de raison, où on n'existe plus. Si on veut intégrer cet être, il faudrait alors disparaître, mourir. Cependant, l'être humain compense cette nécessité d'intégrer l'être, par le moi qui, selon Sartre, il n'existe pas mais c'est juste un création de la conscience humaine car il s'oppose à ce qu'il est vraiment. 2. Les philosophes Descartes, Freud et Sartre divergent sur leur façon de concevoir la nature fondamentale du psychisme humain. D'abord, pour Descartes, ce qui distingue l'être humain, c'est sa pensée, sa raison et son esprit. Il arrive à cette définition de l'être humain grâce au doute qui lui a permis de trouver une verité indubitable à propos de son existence et de son essence. Il prend conscience de son existence. Alors, pour Descartes, l'homme est de nature rationnelle. Ensuite, pour Freud, l'homme est un animal qui cherche le bonheur absolu à travers ses