Pépin le Bref fait la conquête de l'Aquitaine, devenue indépendante et de la Septimanie, devenue l'une des cinq provinces musulmanes d'al-Andalus de 719 à 75928. Il intervient même hors de ses frontières en créant notamment les États pontificaux après une campagne contre les Lombards. À sa mort, il partage selon la tradition franque, son royaume entre ses deux fils, Carloman et Charles mais la mort précoce de Carloman permet à Charles de régner sur un royaume des Francs unifié. Le royaume des Francs (regnum francorum) connaît sa plus grande expansion sous Charlemagne. Celui-ci étend le royaume jusqu'en Saxe à l'est, au prix de 20 années de guerre, en Bretagne, au Pays basque, en Lombardie, en Bavière et chez les Avars. Cependant, ces conquêtes ne sont pas définitives et de nombreuses révoltes secoueront la Bretagne ou le Pays basque. C'est alors que se mettent en place des « marches », zones militarisées qui servent à contrôler les attaques des Bretons ou des Basques. Roland était maître de la marche de Bretagne (comprenant Angers, Rennes et Nantes) Cette politique de conquête a pour conséquence le couronnement impérial de Charlemagne le 25 décembre 800 par le pape Léon III. Les contemporains ont voulu y voir une renaissance de l'Empire romain d'Occident. Mais l'Empire carolingien est centré sur la Gaule et la Germanie. Charlemagne se considère d'abord comme un roi franc. Les règnes de Charlemagne et de son fils Louis le Pieux restent cependant, entre deux vagues d'invasions, une période de renforcement du pouvoir royal, de renaissance des arts et de la culture qui a durablement marqué les esprits.
Charlemagne entouré de deux papes.
Louis le Pieux renonce à confisquer les terres de l'Église pour les donner en récompense à ses fidèles. Ce faisant, il est obligé de puiser dans ses propres biens et affaiblit ainsi la puissance foncière des Carolingiens. Ses fils se disputent pour le partage de l'héritage carolingien. Finalement ils arrivent à un accord lors du