« Salaire minimum, salaire d’efficience et productivité : le Poids des institutions »
(Version provisoire)

Communication préparée pour le Colloque
“FIRM PRODUCTIVITY, TRADE AND DEVELOPMENT”

Université de la Méditerranée / Aix – Marseille II
Par Fouzi MOURJI *

Nezha BOUSSELHAMI**

* Professeur à la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales – Univerité Hassan II – Aïn Chock – Casablanca et Directeur du LASAARE ** Doctorante à la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales – Univerité Hassan II – Aïn Chock – Casablanca et chercheur au LASAARE

Résumé
Ce travail a pour objectif d’analyser l’incidence du salaire minimum sur la productivité du travail au Maroc, et également d’étudier l’existence de pratiques de salaire d’efficience qui pourrait contribuer à expliquer une telle relation. La méthode utilisée consiste à estimer deux équations : une équation de salaire et une équation de productivité. Il s’agit de mesurer, dans un premier temps, l’impact du salaire minimum sur le salaire moyen et de mesurer ensuite l’impact du salaire moyen par entreprise sur la productivité. Les deux équations sont estimées sur des données d’entreprises portant sur l’année 1999, issues de l’enquête FACS effectuée par le Ministère du Commerce et de l’Industrie auprès de 859 entreprises manufacturières marocaines. Il découle de ce travail, une tentative d’explication de la productivité résiduelle, effectuée à par la suite. Les résultats obtenus montrent bien qu’un relèvement du salaire minimum induit une augmentation du salaire moyen dans les entreprises, et celui-ci contribue à élever la productivité du travail. Mots clés : salaire minimum, salaire d’efficience, capital humain, productivité du travail.

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SOMMAIRE Résumé INTRODUCTION I- Contexte institutionnel de la formation du salaire minimum au Maroc 1-1 : Législation et mécanismes de fixation du salaire minimum 1-2 : Le rôle des négociations salariales 1-3 : Evolution du SMIG au Maroc