La socialisation permet la conformité des individus face aux normes et aux valeurs du milieu dans lequel ils vivent. Facteur d'intégration sociale, la socialisation est une contrainte interne qui ne fait l'objet d'aucune pression externe mais que la vie en société assigne à chacun: les individus agissent en fonction de leur personnalité tout en s'inscrivant dans leur conscience les valeurs collectives qui guideront leurs actions. De ce fait, plusieurs mécanismes font hériter l'individu d'un patrimoine culturel et lui font accumuler les expériences qui participent activement à l'élaboration de ses propres schémas de représentation. Il existe dans ce contexte, une socialisation appelée, socialisation première qui est caractérisée notamment par la famille, premier agent socialisateur. Ainsi, cette institution par des méthodes traditionnelles, ou non, éduquer l'enfant selon un modèle prédéfinit. Dans les méthodes traditionnelles, la socialisation par répétition est très présente. En effet, celle-ci correspond à l'apprentissage de réflexes conditionnés, d'habitudes acquises dans un temps plus ou moins long. A titre d'exemple, l'horaire des repas, se laver les mains, les bonnes manières. L'enfant subit alors un apprentissage par la répétition des mêmes gestes qui est destinée à développer en lui des réflexes conditionnés et des habitudes qui se perpétueront tout au long de sa vie. Un des processus de socialisation, jugé moins dirigiste, autrement dit ayant des orientations contemporaines est la socialisation par imitation, ou interaction. Cette dernière se caractérise par un apprentissage qui résulte d'un contact avec autrui (la manière de s'habiller, la pratique religieuse, etc...). En effet,l’enfant apprend en observant les conduites des adultes, en les imitant et en les reproduisant. Mais l’enfant ne reproduit pas systématiquement le comportement observé : on ne peut postuler que l’enfant va imiter tous les modèles qui lui sont présentés. Car l’enfant ne fait pas