Souveraineté
« Il y a deux vérités qu'il ne faut jamais séparer en ce monde : la première est que la souveraineté réside dans le peuple, la seconde est que le peuple ne doit jamais l'exercer. » Cette citation de l’écrivain et essayiste français, Antoine de Rivarol et extraite du Journal politique national, nous amène à définir la notion de souveraineté.
La souveraineté a été définie par le philosophe et théoricien politique Jean Bodin dans son traité "Les Six livres de La République" comme un attribut essentiel de l'État : "La souveraineté est la puissance absolue et perpétuelle d'une République." Aucun pouvoir n'est supérieur à la puissance souveraine qui ne peut être anéantie, mais elle n'est pas sans limite ». Nous nous intéresserons donc à la notion de souveraineté comme elle est définie par la Constitution française de 1958, -fondement juridique de la Cinquième République- c’est-à-dire, comme énoncée dans l’article 3 : « Art. 3. - La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice. Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est toujours universel, égal et secret. Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques ». On parle donc d'exercices direct et indirect de la souveraineté populaire appartenant au peuple.
La notion de capacité énoncée dans le sujet est polysémique, elle peut avoir un sens juridique et un sens commun. Nous retiendrons la définition du dictionnaire c’est-à-dire : « aptitude d’une personne dans tel ou tel domaine. » Le sujet présuppose que le peuple est souverain c’est-à-dire qu’il détient le droit de disposer de lui-même. Or, ceci n’est pas toujours admis. Tout d’abord, nous ferons la