station d'épuration
1.1) Les 3 grandes catégories d’eaux usées : les eaux domestiques, les eaux industrielles et les eaux pluviales
Les cours d’eau ont une capacité naturelle d’épuration. Mais cette capacité a pour effet de consommer l’oxygène du milieu et n’est pas sans conséquences sur la faune et la flore aquatique.
Lorsque l’importance du rejet excède la capacité d’autoépurations du milieu récepteur, la détérioration de l’environnement peut être durable. Les zones privées d’oxygène par la pollution entrainent la mort de la faune et de la flore ou créent des barrières infranchissable notamment la migration des poissons.
La présence excessive de phosphates, en particulier, favorise le phénomène d’eutrophisation, c’est-à-dire la prolifération d’algues qui nuisent à la faune aquatique, peuvent rendre la baignade dangereuse et perturbent la production d’eau potable.
1.1.1) Les eaux usées domestique
Elles proviennent des différents usages domestiques de l’eau. Elles sont essentiellement porteuses de pollution organique.
Elles se répartissent en eaux ménagères, qui ont pour origine les salles de bains et les cuisines, et sont généralement chargées de détergents, de graisses, de solvants, de débris organiques, ect.
On retrouve aussi les eaux dit « eaux vannes » il s’agit des rejets des toilettes, chargés de diverses matières azotées et de germes fécaux.
La pollution journalière produite par une personne utilisant de 150 a 200 litres d’eau est évaluée à : -70 à 90 grammes de matière en suspension -60 à 70 grammes de matières organiques -15 à 17 grammes de matières azotées -4 grammes de phosphore - Plusieurs milliard de germes
1.1.2) Les eaux industrielles
Elles sont très différents des eaux usées domestiques. Leur caractéristique varie en fonction du type d’industrie. En plus des matières organiques, azotées ou phosphorées, elles peuvent également contenir des produits toxiques, des solvants, des métaux lourds, des micropolluants