Stress au travail
Un phénomène croissant.
Non pas que la précarité du travail soit un élément nouveau de notre siècle, mais le chômage menaçant fait s’accrocher à son travail, même dans des conditions peu satisfaisantes. La flexibilité est de plus en plus souvent exigée de la part du salarié qui doit s’adapter à des rythmes en dents de scie. Ainsi, des coups de pression, une tâche interrompue par un imprévu… sont des éléments pouvant favoriser le stress.
La définition du stress reste assez floue et subjective, tantôt très négative, tantôt plus nuancée. Le stress vient souvent d’un décalage entre les exigences du travail à accomplir et les ressources (temps, bonne santé, confort matériel) dont l’employé dispose. Quand les exigences sont trop lourdes, on devient plus réceptif au stress.
Les manifestations du stress.
Un coup de stress peut engendrer des symptômes physiques, comme un rougissement du visage, une accélération du coeur, un taux de sucre plus élevé dans le sang.
Un stress chronique peut entraîner :
• une tension élevée,
• un risque accru de diabète,
• une fragilisation des muscles et des tendons,
• des troubles du sommeil,
• des douleurs…
Viennent aussi tous les troubles de nature psychologique, comme les crises d’angoisse ou une dépression, voire même le suicide. La tension au travail pousse certains vers l’agressivité, la susceptibilité.
Les médecins du travail essaient de déterminer les signes d’un stress important chez les employés pour éviter une crise ou une réelle dépression. Les absences ou retards répétés, l’agressivité, les variations de poids, les maux de ventre, une boule à la gorge peuvent constituer autant de sonnettes d’alarme.
Les causes principales.
Avoir un travail répond à un besoin primordial de