Suffit-il pour être juste d'obéir aux lois et contraintes de son pays
Qu’est-ce que la justice ? Existe-t-elle en, et pour elle-même ? N’y-a-t-il qu’une seule et unique définition de ce mot qui représente, tout du moins en France, un système complexe mêlant les lois et les hommes. La définition de ce mot est, pour la plupart des dictionnaires, constituée de ces quelques lignes : « La justice est un principe moral de la vie sociale fondé sur la reconnaissance et le respect du droit des autres qui peut être le droit naturel ou le droit positif. » Ainsi, cette explication nous donne en effet deux aspects de la justice qui peuvent parfois entrer en conflit. Le premier aspect est que pour être juste, il faut obéir aux lois de son pays, cela représente le droit positif. Mais supposons que ces lois qui doivent faire régner la justice, aient été établies par des Hommes des années auparavant en accord avec le consensus. Ces lois de nos jours sont-elles toujours en accord avec l’opinion générale ? La justice qui endosse une valeur morale est-elle encore actuelle vis-à-vis des mœurs de la société ? Le deuxième aspect de la justice est que l’on doit respecter le droit naturel et donc respecter une justice « intrinsèque à elle-même » et qui peut être en accord avec notre vision du juste. Quelle vision de la justice faut-il donc respecter pour pouvoir être « juste » ? Cette dualité du concept de la justice nous amène à nous questionner, « Suffit-il pour être juste d’obéir aux lois et coutumes de son pays ? ».
La notion d’obéissance amène avec elle l’idée d’une autorité souveraine. De plus nous avons constaté plus haut que la justice possédait plusieurs facettes, ne pourrait-il pas être de même pour l’autorité ? N’y a-t-il qu’une seule autorité à laquelle il faut se soumettre ? Comment savoir laquelle est juste