Comme le dit Hegel, « L’homme n’est rien d’autre que la série de ses actes », si l'on considère que ce qui caractérise un homme sont ses actes, et que l’homme soit un être conscient, on pourrait alors se demander s’il suffirait que nos actes soient conscients pour qu’ils soient volontaires. La conscience serait-elle nécessaire pour tous actes volontaires ou un acte volontaire existerait-il sans conscience ? Notre prise de conscience serait-elle suffisante pour expliquer nos actes ? Existe-t-il …afficher plus de contenu…

Quels rôles joue-t-elle dans les actes ? La conscience serait donc la capacité de se représenter soi-même comme dans un miroir. Toutefois la conscience impliquerait que le sujet soit conscient de l'origine de son acte et qu’il en soit responsable, l'ai voulu. Le « cogito, ergo sum » de Descartes en témoigne "je pense donc je suis", la capacité de détenir le "je" nous pousserait à nous reconnaître dans nos actes. Puisque je suis conscient de ce que je fais, je dois être capable d'en distinguer le sens et de m'en écarter. En étant conscient des conséquences de mes actes, je dois être dans la capacité de prévoir et de connaître les conséquences de mes …afficher plus de contenu…

Si l’on part de fait que je suis dans la capacité de vouloir, c’est que j’en ai conscience et que je dois en assumer la responsabilité. C’est l'hypothèse que personne ne pourrait décider à note place, même si je décide de ne pas prendre par à une décision, il s’agit déjà d’une décision : pour faire une chose simple, telle que se lever, il faut que je soit dans soit dans la capacité de le décider, que j’y pense et que j'en ai conscience, sans quoi il ne se passerait rien. En effet, vouloir, c’est supposait la préparation à l’exercice d’une action, c’est-à-dire essayer de le faire, ce qui implique d'avoir un but à atteindre, de savoir comment agir pour l’atteindre, d'y avoir réfléchi et d'avoir la motivation suffisante pour agir, ce qui suppose que la volonté va de pair avec les actes