Suite : quand vous serez bien vieille ronsard
A été écrit par Ronsard suite à sa rencontre avec Hélène de Surgères à la cour de Catherine de Medicis. Il s'agit d'un sonnet traditionnel.
Dans ce poème, il tente de persuader Hélène de céder à ses avances en évoquant la vieillesse inévitable de la femme aimée. Ce-faisant, il fait son propre éloge et celui des pouvoirs de la poésie.
Ronsard faisait partie de la Pléiade.
Dans ce poème, il traite le carpe diem et l'épicurisme.
I. Un tableau réaliste de la vieillesse :
Le poète insiste sur l'âge d'Hélène avec l'adverbe d'insistance « bien »
Les occupations calmes de la femme sont évoquées de manière monotone grâce à l'emploi de nombreux participes présents, qui créent un rythme lent.
Assonance en « ant »
Opposition futur/passé. Ce contraste souligne la différence entre la beauté physique (jeunesse) et la faiblesse physique (vieillesse).
Cadre spatiale de la scène : Intérieur d'une maison/Intimité domestique.
Évocation de la fin de journée+Évocation implicite de l'hiver=> Métaphoriquement la fin de la vie
Peu d'éclairage (Chandelle) montre un univers rétréci et fragile.
La flamme, ici, est le symbole de la vie qui passe comme dans les vanités.
II. Une déclaration d'amour assez particulière :
Le poète n'hésite pas à évoquer la vieillesse d'Hélène de manière cruelle.
La servante « à demi sommeillant « reflète l'état de fatigue et de vieillesse d'Hélène.
La beauté d'Hélène ici n'est pas vraiment célébrée, elle n'apparait qu'à l'imparfait==> Beauté passée, révolue.
Sur le plan moral, Ronsard la dévalorise en évoquant son attitude méprisante à son égard.
Hélène n'est jamais citée dans le poème, contrairement au prénom de Ronsard.
La présence de poète apparaît en premier lieu à travers les pronoms personnels « je » et les pronoms possessifs.
III. L'immortalité que confère la poésie :
Ronsard prend soin de ne pas se mettre en scène au moment de sa vieillesse.
Évocation de