Elle s’empara du cadre photo et contempla la frimousse du petit garçon qui s’y trouvait. L’enfant illuminait la pièce par sa fraîcheur, sa naïveté et sa simplicité. Il avait un air déterminé qui le rendait sympathique aux premiers abords. La photo dépeint le portrait d’un enfant de sept ans, de taille moyenne, et plutôt dodue pour son âge. Il était vêtu d’un complet à trois pièces, sorti pour une occasion certaine. Il portait un costume noir de taille enfant, dont la veste lui arrivait jusqu’aux genoux. De plus, des chaussures brillantes et modernes complétaient sa tenue. On devinait même une démarche gracieuse et élégante, ainsi que des mains douces surplombées de petits plis.
Son visage rond et lisse contrastait avec ses oreilles décollées et son teint rosé. Ses cheveux fins et bruns, dessinaient de belles boucles anglaises décoiffées. Ses yeux en amande attiraient le regard : ils étaient d’un bleu profond qui reflétait sa sincérité. Il possédait également un petit nez ainsi que des joues joufflues qui laissaient découvrir des pommettes rouges et saillantes. Un large sourire illuminait son visage qui laissait deviner quelques petites dents. A travers ce visage, le petit garçon dégageait un charisme attirant, une intelligence étonnante et une véritable tendresse. Il paraissait à la fois chaleureux, dynamique et enjoué, mais aussi timide, perspicace et débonnaire. De plus, il était doté d’une finesse d’esprit, rare à cet âge-là.
Ce garçon était son fils. Des photos de lui ornaient l’ensemble de son appartement, laissant transparaître son mal-être suite au divorce avec son mari. En effet, après treize ans de vie commune et un magnifique enfant, elle s’est vue arraché de la vie de son fils. Le père demandant le divorce emmena avec lui le petit garçon, lui faisant croire que sa mère était morte. Se fut un terrible déchirement pour cette mère que de vivre sans son fils.
Elle parcouru la pièce, à la recherche des lettres. Mais plus précisément de cette lettre :