Sur l’enseignement de l’expression écrite
Nous parlerons, dans ce tout petit article, des problèmes dans l’enseignement de la rédaction, ainsi que les propositions pour son enseignement. Nous pouvons remarquer que, dans un devoir écrit, une fois corrigées les erreurs syntaxiques, lexicales et orthographiques, l’ensemble du texte reste encore un peu insolite. Si le texte est « correct » du point de vue superficiel, l’organisation ou la structuration du texte reste souvent maladroite et le texte difficile à lire et à comprendre. L’impression globale de la qualité de l’écrit n’est donc pas bonne. En revanche, souvent, l’enseignant ou correcteur se contente de signaler l’endroit approximatif de la maladresse au moyen d’un point d’interrogation ou il recourt à une commentaire floue ou marginale « style », sans grand sens pour l’étudiant. Parmi ces commentaires, nous pouvons encore citer quelques-unes : « incompréhensible », « mal construit », « incorrect », etc. L’efficacité didactique des commentaires des enseignants semble très limitée quand il s’agit des problèmes concernant l’organisation globale du texte car les interventions des enseignants à ce niveau ne semblent pas reposer sur des bases théoriques. « Tout se passe donc comme s’ils ne disposaient pas, au plan du texte, d’une connaissance effective du système de règles à partir duquel ils opèrent des disqualifications. » C’est la raison pour laquelle la notion d’une compétence textuelle globale qui dépasse le simple souci de corriger le texte à un niveau phrastique devrait être une notion essentielle pour l’enseignant. Cela faisant, nous essaierons de donner quelques propositions pour l’enseignement et l’apprentissage de l’expression écrite. En cette matière, il faut tout d’abord, que les enseignants possèdent bien une compétence textuelle. Donc une formation des enseignants à la grammaire du texte est, nous semble-t-il, indispensable. Les étudiants doivent également comprendre que l’écrit