Séparation des pouvoirs
L’article 16 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 dispose que : « Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’à point de Constitution. ».
Tout d’abord c’est en Angleterre puis aux Etats-Unis et en France que va s’étendre petit à petit le principe de séparations des pouvoirs duquel Locke et Montesquieu feront une première expression théorique.
Ensuite, les modèles américain et européen se caractériseront notamment par une division tripartite ou encore bipartite des pouvoirs. Cette séparation des pouvoirs est dite « souple » ou « rigide ». Cette évolution du concept de séparation des pouvoirs a permis une classification des régimes politiques.
La séparation des pouvoirs de répartition des différentes fonctions de l’état, qui sont confiées à différentes composantes de ce dernier. On retient le plus souvent la classification de Montesquieu, appelée Trias Politica. A l’intérieur de cette séparation on distingue trois pouvoirs : le pouvoir législatif qui est confié au parlement, le pouvoir exécutif qui est confié au gouvernement à la tête duquel se trouve un chef d’état et/ou de gouvernement puis un pouvoir judiciaire qui lui est confié au juge.
On peut distinguer deux grands types de régimes politiques : à savoir le régime parlementaire et le régime présidentiel.
Le régime présidentiel est un régime représentatif dans lequel la constitution organise la séparation des pouvoirs, mais où le pouvoir exécutif, représenté par son président, a une prééminence sur les pouvoirs législatif et judiciaire.
Le régime parlementaire lui est le régime politique dans lequel l’exécutif dépend du législatif. C’est un régime de séparation souple ou de collaboration des pouvoirs, dans lequel la direction politique est assurée par la collaboration entre l’exécutif et le législatif par l’intermédiaire d’un gouvernement responsable devant le