Ta mere t'appeller wojtek
Jusqu'au xixe siècle, la notion de mécanique englobait aussi bien l'étude scientifique des corps en mouvement que la théorie des machines. Au xxie siècle, si la mécanique en tant que science ne perd pas de vue la question de son application pratique (c'est par exemple le cas de la biomécanique), il ne s'agit plus essentiellement d'une activité visant à concevoir des machines.
Histoire
Les fondements de la mécanique, en tant que science et au sens moderne du terme, sont posés par Galilée. Elle n'est alors pas dissociée des arts mécaniques, c'est-à-dire des techniques de construction des machines. En 1559, le mot désigne ainsi « la partie des mathématiques qui a pour objet la connaissance des lois du mouvement et la théorie de l'action des machines »1. On désignera un peu plus tard du nom de mécanicien (attesté en 1696) la personne qui « possède la science de la mécanique et celle qui invente, calcule, construit des machines »1. Ce n'est qu'au XIXe siècle, à partir de 1840, que ce terme désigne « celui ou celle qui monte et entretient des machines »1, et que la distinction se fait plus nettement entre la mécanique en tant science et la mécanique en tant que technique.
Si le mot apparaît à la renaissance dans son sens moderne2, cette science plonge cependant ses racines en des temps beaucoup plus anciens et son histoire est indissociable de l'astronomie.
La mécanique quantique est la branche de la physique qui a pour objet d'étudier et de décrire les phénomènes fondamentaux à l'œuvre dans les systèmes physiques, plus particulièrement à l'échelle atomique et subatomique.