Tartuffe
Molière a eu du mal à faire représenter Tartuffe à cause de la censure. En effet, on pensait qu'il critiquait la religion. Il a répondu à ces accusations dans la préface de Tartuffe : Molière y explique qu'il ne critiquait pas la religion mais les faux dévots.
Faux dévots = quelqu'un qui utilise la religion à des fins malhonnêtes.
Tartuffe veut faire croire qu'il est un vrai dévot pour obtenir des avantages. Pour cela il va prier devant tout le monde pour que l'on le voit.
La scène 1 de l'acte I est une scène d'exposition.
I) Portraits par Madame Pernelle
A. Présentation des personnages
B. Portraits
C. Portraits démentis dans la suite de la pièce
II) Portrait débat de Tartuffe
A. Deux clans apparaissent
B. L'intrigue est annoncée
Situation du texte
Les grandes comédies de Molière ont d’abord une vocation satirique : il a su donner chair à des archétypes socio-psychologiques aussi efficaces que ceux de Balzac – puisqu’on parle désormais d’un harpagon, pour signifier un vieil avare, ou d’un tartuffe, pour évoquer un hypocrite, et plus spécifiquement un faux dévot. C’est le rendement théâtral exemplaire de ces figures qui a suscité le passage de leurs noms dans le langage courant : en grossissant à l’excès leur travers fondateur, leur vice identitaire, Molière fait jouer en scène d’invraisemblables caricatures comportementales, dont la puissance comique n’est plus à démontrer.
La première scène de Tartuffe pose le cadre humain, le laboratoire vivant, d’une nouvelle expérience satirique : l’éventail familial contenu dans la maisonnée d’Orgon est