Le taylorisme est une organisation du travail dont le leitmotiv est de trouver la meilleure méthode de production «The one best way ». Elle repose sur deux principes, la division horizontale du travail qui va permettre l’analyse des gestes de travail afin de les optimiser ainsi que la division verticale du travail qui séparera le travail de conception de celui d’exécution. Cette méthode, adoptée depuis le début du 20ème siècle à l’heure de l’industrie est-elle encore d’actualité en ce début de 21ème siècle à l’heure des services et de l’automatisation par les machines ?

Avec la vocation d’un travail de qualité et moins cher pour l’entreprise, il était logique que d’une façon ou d’une autre le taylorisme essaye de subsister alors que les méthodes de productions changent. Un grand nombre d’industrie utilise encore ce système en complément d’une main d’œuvre traditionnelle, celle-ci se verra spécialiser sur une et unique machine faisant partie d’un tout.
Toutefois, cela ne fonctionne pas uniquement dans l’industrie, en restauration, les cuisiniers ont chacun une affectation pour tel ou tel plat. Dans un tout autre secteur, en informatique, les équipes de développement d’un jeu par exemple sont divisées, ainsi nous retrouverons une partie graphique divisée elle-même en moteur graphique, interface graphique… chacune ayant un chef de projet attitré, un spécialiste en textures… La spécialisation est cependant moins évidente qu’avant dans la mesure où on va essayer de rendre les employés le plus polyvalent possible afin de palier à l’ennui de ces derniers ou aux différentes absences qui peuvent se produire. La division horizontale des tâches est donc encore appliquée dans un grand nombre de secteurs.
La division verticale quant à elle, existe toujours dans les entreprises. L’optimisation du temps de travail et la vitesse d’exécution des tâches des employés étant des priorités dans une entreprise, cette dernière analyse toujours les gestes et les méthodes afin