Test cognitif: intérets et limites
Depuis la fin du 19ème siècle, de nombreux tests se sont développés dans ce but. Ces tests ont beaucoup évolué et continuent toujours d’évoluer pour passer du calcul d’un âge mental (selon Binet) au calcul d’un quotient intellectuel (selon Stern), puis de la mesure de l’intelligence à la mesure de plusieurs formes d’intelligence (ou aptitudes cognitives).
Or, une évolution aussi rapide et continue sous entend que les tests ont certes une réelle utilité, mais également qu’aucun d’entre eux ne montre une vérité absolue. Nous verrons donc quels sont les intérêts puis les limites de la mesure ou de l’évaluation des aptitudes cognitives d’un sujet.
I- Les intérêts de la mesure ou de l’évaluation des aptitudes cognitives d’un sujet :
Depuis l’époque de Darwin, on accorde beaucoup d’importance aux différences inter-individuelles. Il y a donc eu très tôt une demande pour mesurer les caractéristiques individuelles de l’intelligence par l’armée et l’école, dans le but de détecter les déficiences mentales et d’en établir un classement. Aujourd’hui, l’un des intérêts majeurs de mesurer les aptitudes cognitives est de situer un individu par rapport aux groupes auxquels il appartient afin de déterminer si son fonctionnement mental est dans la norme du groupe ou si le sujet a un retard ou une avance mentale. Le fait de savoir où un individu se situe dans un groupe permet de lui proposer des solutions adaptées à son niveau de fonctionnement mental, comme par exemple un redoublement dans le cadre scolaire.
Cependant, il est important de comparer le QI verbal et le QI de performance, ainsi que les différentes formes d’intelligence, afin d’évaluer comment procède le sujet pour répondre, quel est son type de raisonnement, dans le but de comprendre ses conduites comportementales et cognitives pour mieux l’accompagner si cela