Tourvel
Au début du roman, la présidente de Tourvel aime le Vicomte de Valmont, en effet elle dit dans la lettre 8 destinée a Madame de Volanges « Je ne le connaissais que de réputation, et elle me faisait peu désirer de le connaître d’avantage : mais il me semble qu’il vaut mieux qu’elle. » Elle dit dans cette lettre, beaucoup de bien de lui.
Il va petit à petit s’attacher à elle lui aussi et lui avouer son amour, il le raconte à la marquise de Merteuil lettre 23. Elle réagie alors très brusquement en se refugiant dans ses appartements et se fait porter malade.
On voit donc qu’elle est pleine de vertu en aimant cet homme et en lui faisant comprendre mais en même temps elle est aussi vicieuse parce qu’elle ne donne sa réponse que 2 jours après et s’enferme le laissant seul dans l’incompréhension.
Elle décide alors de lui répondre et lui dit qu’elle ne partage pas ses sentiments dans la lettre 26 « Je m’en tiens, Monsieur, à vous déclarer que vos sentiments m’offensent, que leur aveu m’outrage, et surtout que, loin d’en venir un jour à les partager, vous me forceriez à ne vous revoir jamais, si vous ne vous imposiez sur cet objet un silence qu’il me semble avoir droit d’attendre, et même d’exiger de vous. » Madame de Volanges conseille la présidente de se détacher de lui, elle suis ses conseils et demande au Vicomte de Valmont de repartir a Paris. Son honnêteté total (franchise) et sa retenue de son amour pour Valmont afin de se protéger font de la présidente de Tourvel une femme à la fois vertueuse mais aussi vicieuse car elle le fait repartir a Paris, elle lui donne de faux espoir et est très sévère avec lui (elle ne répond pas à ses lettres d’amour).
Portrait de jeune femme, atelier de Jean-Baptiste Greuze 1805
J’ai choisie cette œuvre car elle illustre bien La présidente de Tourvel qui était une jeune femme de 22ans, faisant partie de la cour (richesse apparente)