Toute prise de conscience est-elle libératrice?
829 mots
4 pages
"La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres" disait Jean Jacques Rousseau. N'est ce pas cette liberté que tous nous recherchons comme une quête, pourtant il faut remarquer que nous sommes beaucoup plus libres aujourd'hui qu'il y a trois siècles, ne serait-ce que dans la société. Mais la prise de conscience reste la même depuis toujours. Ainsi, la prise de conscience pourrait elle être notre libération? Sommes nous sur terre pour découvrir, apprendre, comprendre et enfin nous libérer? Pour cela nous devons comprendre les termes de prise de conscience et de liberté. Tout d'abord, le terme conscience signifie prendre connaissance, donc la prise de conscience est le fait de se rendre compte, de comprendre. La conscience est la faculté qu'à l'Homme de connaître sa propre réalité et de la juger. La liberté, qui vient du nom commun "libre" désigne la faculté d'agir et de décider sans restrictions. De cette manière, pouvons nous dire que toute prise de conscience est libératrice? Nous devons nous intéresser premièrement à l'adjectif "toute" qui qualifie conscience. Cet adjectif introduit l'idée qu'il y a plusieurs prises de conscience celles qui sont libératrices, celles qui au contraire ne le sont pas, et enfin une troisième sorte qui peut être libératrice sous une certaine forme.
Nous pouvons alors penser que certaines prises de conscience ont un caractère libérateur, car la prise de conscience s'apparente généralement à l'assimilation de la vérité. Et la vérité n'est-elle pas un symbole libérateur? Nous avons remarqué au fil des siècles que l'esprit d'un homme s'imbibait d'idées reçues, de préjugés et restait coincé dans ces idéaux. De ce simple fait, la prise de conscience, la vérité permet la libération de l'esprit par la connaissance. Le savoir développe l'esprit, l'ouvre au monde extérieur et le rend humble. Descartes nous dit dans Les Méditations qu'après s'être rendu compte des fausses opinions qu'il tenait pour véritables, il lui fallait