Lecture des deux préfaces de la Critique de la raison pure et de l’Introduction

Préface de la première édition (1781) * Qu’apprend-on sur la nature de la raison ? Développez votre réponse en prenant appui sur le texte. La raison est présentée d’abord comme ce qui nous impose à notre esprit questions qui appelle à une connaissance du réel mais qui ne nous permet pas d’y répondre dans la mesure où la nature de la raison ne nous le permet pas. C’est-à-dire que la raison, ignorant le pouvoir qu’elle possède pour comprendre le réel, se contente de « propositions fondamentales » qu’elle perçoit par l’intermédiaire de l’expérience. Le problème est que lorsque la raison procède ainsi, elle part trop loin dans son questionnement et va jusqu’à dépasser l’expérience elle-même en raison des propositions fondamentales (qui sont découvert par induction et dans l’expérience). Cela parait donc contradictoire et cela amène Kant à dire que les dogmatiques en cherchant à comprendre le réel par les questions que celui-ci nous impose, mais ne cherchent pas à savoir de quelle manière la raison permet cette connaissance. Une autre raison est que la métaphysique n’est plus valable dès lors que la raison n’est plus capable de connaitre la réalité. La philosophie empiriste le démontre très bien en montrant que nous n’avons connaissance que de réalités singulières et que ce que nous appellerions concept n’est qu’une collection de singuliers dans mon esprit. A partir de là la métaphysique ne nous apprend plus rien et tous ceux qui chercheraient à la rétablir sont des dogmatiques. Cependant Kant nuance cette position et nous dit que la recherche métaphysique fait partie de la nature de la raison. En effet l’on ne peut s’empêcher de s’interroger sur la nature humaine et de plus dire qu’il n’y a pas de nature humaine relève tout aussi bien d’une certaine métaphysique. Néanmoins, il ne faut pas faire la même erreur que Descartes en disant que la raison ne peut pas