Du au Octobre 2013 la Fédération internationale des associations de footballeurs professionnels c'est réuni dans l'ancienne prison à ljubljanski Grad non loin de Ljubljana en Slovénie pour mettre un terme au fraude des clubs qui enterrent les règles avec la complicité des instances.

Le Français Philippe Piat, président de la FIFPro jusqu'en 2017, il est l'un des pionniers de tous les combats en faveur des joueurs.Il est également président de l'Union nationale des footballeurs professionnels depuis 1969. Pour son discours il représentait 60 000 footballeurs à travers le monde.

Philippe Piat veut remettre à plat le système des transferts, il pense qu'il faudrait repenser le fonctionnement de la chambre de résolution des litiges et du tribunal arbitral du sport qui selon lui devrait accélérer le traitement des dossiers et surtout recouvrer son indépendance. Il pense aussi s'attaquer a la multipropriété qui participe à l'inflation des transferts et affaiblit les capacités financières des clubs, donc des joueurs.

Pour Philippe Piat l'article 17 entré en vigueur en 2001 qui parle des conséquences d'une rupture de contrat et qui met en accord la FIFA et la FIFPro sur le principe de stabilité qui devait mettre un terme aux ententes entre les clubs et régir les modalités de versement des indemnités qui avaient pour objet et pour effet de restreindre considérablement la liberté de comportement des clubs et de renforcer la circulation des joueurs.

Un joueur de moins de 28 ans pouvait ainsi rompre son contrat au bout de 3 saisons de présence dans un club, tandis que cette présence protégée est de 2 ans pour un joueur de plus de 28 ans. Mais bien sur il faut une contre partie car les joueurs pouvaient quitter leur club en payant les salaires restant dus. Donc lorsqu'un joueur ou un club veut rompre le contrat, la personne qui le veut doit payer le rest-value, c'est a dire que si le salaire du joueur est de 50 000 euros pas mois et qu'il lui reste 24 mois de