1) On caracterise 3 elements essentiels dans le processus de moyennisation de la société française :

1) La réduction des inégalités de revenus, surtout constatée lors des Trente Glorieuses, traduit une homogénéisation de la consommation des ménages Ceci permet un rapprochement des niveaux de vie autour des nouveaux biens d’équipement De même, une mobilité sociale plus forte, contribuent à l’effacement de certaines spécificités socioculturelles et à la diffusion de normes, de valeurs et de modèles de comportements communs au niveau familial .

2) du point de vue quantatif on constate un déclin des cadres et professions intermédiaires et des employés .Ce qui concourt au développement des catégories dites « moyennes » et par définition a une baisse des ouvriers.

3) La réduction des inégalités de revenus, surtout constatée lors des Trente Glorieuses, traduit une homogénéisation de la consommation des ménages tant au niveau structurel qu’au niveau de leur équipements . De même, la scolarisation massive, une mobilité sociale plus forte, contribuent à l’effacement de certaines spécificités socioculturelles et à la diffusion de normes et de valeurs .

2) En 1966, 21% des personnes ayant le sentiment d’appartenir à une classe sociale, disaient appartenir à la classe moyenne et en 2002, ils étaient 42% Selon les données de la SOFRES du CEVIPOF. On peut donc conclure que En passant de 21 % à 42 %, le pourcentage des personnes interrogées disant appartenir à la classe moyenne a doublé de 1966 à 2002.

3) On peut voir que parmi les personnes déclarant avoir le sentiment d’appartenir une classe, 42 % disent appartenir à la classe moyenne en 2002, contre seulement 31 % en 1966 on remarque aussi que le sentiment d’appartenance à une classe sociale a fortement évolué.D’une part, on observe que depuis 1982 une baisse du sentiment d’appartenance à une classe sociale car en 1982, 63% des personnes interrogées déclarent avoir le sentiment d’appartenir à une classe,