zefLa marque de chocolats suisse Blondel est une véritable institution à Lausanne, où l’enseigne existe depuis 1850. Les recettes et les procédés de fabrication, au marteau, sont restés identiques à ceux de l’époque. Après avoir testé avec succès le marché japonais lors de la Saint-Valentin 2011, période phare pour les chocolatiers au Japon, la marque a sauté le pas en ouvrant une boutique-salon de thé éponyme dans le prestigieux quartier de Ginza en janvier 2012. En ce premier anniversaire, Christian Polak, Président de Blondel Japon, nous propose son bilan de cette première année d’exploitation dans l’Archipel.

« Le bilan de l’année est positif, avec une clientèle qui augmente et se fidélise » se réjouit Christian Polak. Il faut dire que tout était à construire. « Une première année reste toujours difficile, malgré la campagne de publicité que nous avions lancée à notre arrivée » indique-t-il. « Nous n'avions aucun repère et ne savions pas comment le public allait réagir, ni quelle serait la courbe des ventes. » Un an après, le chiffre d'affaires est en constante augmentation et la boutique est arrivée à l’équilibre, « une excellente performance » reconnaît Christian Polak. La Saint Valentin et le White Day, véritables institutions et moments privilégiés pour les chocolatiers au Japon, y ont fortement contribué. « Ce sont des moments assez faciles car le chocolat est LE produit qu’offrent les Japonais et Japonaises à cette période, donc les ventes ont été excellentes, en augmentation de 20% par rapport à l'année dernière, mais constituent plus de 60% du chiffre d'affaires annuel » indique Christian Polak.

Il faut dire que sur le marché saturé et fortement concurrentiel du chocolat au Japon, Blondel fait figure d’outsider. Alors que l’offre des divers acteurs en place se veut relativement standardisée, Blondel se différencie en proposant au public la