Un roman peut être comparé à un miroir car le roman réaliste est le reflet de la vie, du réel. De ce fait un roman peut être comparé à un miroir. L’homme qui porte le miroir est l’auteur, l’écrivain du roman. Le chemin avec le ciel et sa fange est la métaphore de la vie avec ses hauts et ses bas ; la vie peut être « propre » comme « bourbe ». Rappelons l’autre nom de ce roman qui est « Chronique de 1830 » (le nom connu étant « Le Rouge et le Noir ») qui veut dire recueil de faits historiques ainsi ce roman contient des faits historiques réels. Donc cet œuvre est écrit dans un contexte historique/politique très tendu. L’action du roman se déroule, en effet, de 1826 à 1830, ce qui correspond à l’agonie de la Restauration, avec le règne de Charles X (1824-1830), Bourbon, frère de Louis XVI, qui va être détrôné par Louis-Philippe (1830-1848), orléaniste, cousin de Louis XVI, instaurant la Monarchie de Juillet. Stendhal écrit l’histoire d’une situation politique et sociale qui change, à la veille de la révolution de 1830 et de la chute du régime en place. Donc ici Stendhal exprime qu’il ne faut pas s’en prendre aux romanciers critiques qui ne font que refléter la vraie vie mais s’en prendre aux hommes politiques ici imagés par « l’inspecteur des routes ». En effet si les auteurs réalistes critiquent la société ou le régime c’est que « l’inspecteur des routes » censé représenter le peuple ne fait pas son travaille et laisse « l’eau croupir et le bourbier se former ». Cette métaphore décrit les hommes politiques qui laissent tout aller au plus mal du moment qu’il ne leur arrive rien à eux. Alors à quoi bon s’en prendre aux écrivains qui ne font que retranscrire la vérité à travers une œuvre réaliste. L’image du « secrétaire » appliquée au romancier implique les qualités de neutralité, objectivité et de réalisme. En effet il dressera « l’inventaire des vices et des vertus » donc le bien comme le mal ; il rassemblera « les principaux faits des passions, en peignant les