Un bel autodafé
A_ La structure :
1. La décision : Caractère assuré de la décision ( « les sages du pays »; « un moyen plus efficace » ; « décidé par l’université de Coïmbre » )
2. L’application : Organisation rigoureuse (temps des arrestations « on vint lier après le dîner » ; emprisonnement « tous deux furent menés séparément dans des appartements d’une extrême fraîcheur »; cérémonie « 8 jours après, ils furent tous deux revêtus san-benito » ; exécution « furent brûlés, fut pendu » )
3. Dénouement : formel ( « le même jour, la terre trembla avec un fracas épouvantable » )
B_ Une cérémonie absurde
1. Les « sages » La cérémonie est ordonnée par des sages, autodafé serait un « secret infaillible »
Sacrifice humain pour empêcher la terre de trembler, (« le spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu » ) c‘est absurde et n‘a aucun sens. En gros il s’agit de « donner au peuple » du divertissement.
2. La réalité caché par le spectacle : point de vue de candide qui continu d’être dans l’optimisme : Champ lexical du spectacle ( « spectacle, en grande cérémonie, costumes (description) , belle musique, rythmé, en cadence » ).
Loges : ( « appartements d’une extrême fraicheur » ; « jamais incommodé du soleil » = cachots ) périphrase.
Toute cette mise en scène cache la mort.
C_ La dénonciation
1. La superstition : cérémonie magique : « la mitre et le San bénito… étaient droites. »
2. Choix des victimes montre Intolérance religieuse : - brûler pour ne pas avoir manger de lard (« en mangeant un poulet en avaient arraché le lard ») = brûlé pour être juif.
Mais aussi pour le biscayen, non respect d’une coutume.
Mise en évidence des différence insignifiantes entre les différentes religions.
3. Dénonciation de la non liberté d’expression : l’un pour avoir parler, l’autre pour avoir écouter avec un air d’approbation.
4. Dénonciation de