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Thème 1 - Le rapport des sociétés à leur passé
Questions : Les historiens et les mémoires de la 2nd GM
Introduction:
L’histoire est une reconstitution de passé. L’historien s’appuie pour cela sur des traces comme des objets, des textes,des tableaux ou encore des monuments. L’histoire, ce sont les faits; l’historien est objectif. L’histoire est donc objective par rapport à ce que l’on retrouve. La mémoire est subjective, c’est ce dont les gens se souviennent, ce n’est pas forcément le plus important mais ça compte.
L’historien va aussi examiner les Mémoires, c’est à dire qu’il va étudier ce que les gens ont retenu de la guerre et le confronter avec les faits réels, puis il va pouvoir dire que telles ou telles choses ont été oubliées. Il regarde aussi la place des politiques lors de cette guerre : Ont-ils jouer un rôle ? Après tout cela, il va regarder quels débats ont eu lieu, s’ils étaient fondés et il prend enfin du recul par rapport à tout cela pour reconstituer l’histoire.
Problématique:
-Comment se construit, dès la libération, une mémoire officielle de la 2nd GM en France ?
-Comment les mémoires se manifestent-elles après les années 1970 ?
I- L’historien face aux mémoires immédiates (1945-1960)
A) Les mémoires héroïques
Après la guerre, les français et les dirigeants veulent apaiser le pays. Les gens sont choqués par la défaite de 40, l’occupation allemande et la collaboration. Ils veulent oublier. En 1945, on entend les mémoires héroïques, on ne parle que des héros de la guerre et des résistants (ex : Jean Moulin) afin d’oublier les côtés négatifs. On y voit s’opposer les mémoires Gaullistes et Communistes. À la fin de la guerre, les dirigeants ne veulent pas conserver l’aspect collaborateur du pays mais l’aspect résistant, héroïque. La résistance à deux visages :
-Résistances Gaulliste : qui soutient De Gaulle, symbole de l’unité avec Jean Moulin. Création en 64 du concours de la résistance.