Zidane
La présence de zones en dépression (les grabens) dans un rift continental suggère qu’une telle région subit des contraintes tectoniques.
- Comment montrer qu’un rift continental est une zone en extension ?
Présentation des documents :
Le document A est une représentation schématique de deux types de failles qui sont ici les failles normales et les failles inverses.
Le document B est une photographie d’un réseau de failles normales dans un rift continental en Afrique de l’Est.
Le document 1 est un schéma légendé représentant les principales structures et répartition du volcanisme dans le rift est-africain.
Le document 2 est une coupe géologique Est-Ouest du rift est-africain suivant un trajet allant du point A vers le point B.
Le document 4 est un tableau de valeurs qui nous renseigne sur l’espacement des volcans du rift est-africain en fonction de l’épaisseur de la croûte continentale et de la lithosphère.
Le document 5 est un compte-rendu de géologues qui ont observé un épisode volcanique et tectonique remarquable situé près du lac d’Assal en Novembre 1978.
Enfin, le document 6 nous montre une photographie d’un lac de lave appelé « Erta-Alé ». Ce dernier est accompagné de quelques données sur les lacs de laves et leurs caractéristiques.
I – Rift continental et extension de la lithosphère.
1) Nous pouvons retrouver à l’aide des documents A et B les caractéristiques physiques des failles normales. En effet, nous savons qu’une faille est une fracture de la croûte qui sépare le bloc initiale en deux blocs distincts. Toutefois, chaque faille est différente ; les failles normales ont la particularité de provoquer l’abaissement du bloc supérieur par rapport au bloc inférieur. C’est l’inverse des failles inverses.
De plus, on constate cette même disposition géologique dans le rift est-africain. On peut donc en conclure que les failles normales résultent des rift (ici continental) et