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On connait ainsi l'hypothèse de croissance (+0,9%), l'objectif de déficit (3,6% du PIB) et la hausse du taux des prélèvements obligatoires (+0,15 point à 46,1% du PIB). Seule inconnue : la dette publique, qui devrait atteindre un niveau record. Le Figaro a évoqué le chiffre de 1.950 milliards fin 2014, soit 95,1% du PIB. Le gouvernement qui avait annoncé 94,3% au printemps n'a ni démenti ni confirmé ce chiffre.
L'effort de réduction du déficit sera de 18 milliards, soit 0,9 point de PIB, légèrement au-dessus de l'exigence européenne (0,8 point de PIB), mais près de deux fois moins que l'effort de consolidation réalisé cette année (30 milliards). Alors qu'il prévoyait initialement de répartir cet effort aux deux tiers sur une baisse des dépenses et le tiers restant sur des hausses d'impôts, le gouvernement a reculé face au "ras-le-bol" fiscal ressenti par les Français et prévoit désormais de faire porter l'effort à 80% sur des baisses de dépenses.
15 milliards de baisse des dépenses
En 2014, l'Etat, les opérateurs, les collectivités locales et la Sécurité sociale dépenseront ainsi 15 milliards d'euros de moins par rapport à ce qu'aurait été l'évolution "naturelle" des dépenses publiques, compte tenu notamment de l'inflation. En clair, les dépenses publiques augmenteront quand même en valeur absolue, mais de 5 milliards d'euros seulement, à un peu plus de 1.100 milliards, soit une hausse de 0,5%, contre 0,8% en moyenne ces cinq dernières années.
Neuf milliards proviendront d'économies réalisées sur l'Etat : le budget de