A quoi reconnait-on la valeur d’un témoignage ?

Le langage est le précieux outil dont l’homme est pourvu. Il est à la base de la communication. Il apparaît comme inconcevable de pouvoir s’en dispenser, d’en être privé. Il revêt différentes formes, l’écrit ou l’oral (phonétique ou gestuel). Le monde actuel et l’histoire du monde sont rythmés par les individus et donc par leurs témoignages, possibles grâce à la parole. Le témoignage peut non seulement être la déclaration faite par une personne de ce qu’elle a vu ou entendu mais aussi l’expression, la manifestation ou bien d’un sentiment ou bien d’un fait, une preuve de quelque chose. Il existe par ailleurs, de nombreuses autres formes de témoignages que ceux oraux ou écrits des individus ou de leurs qualités et sentiments tels que, entre autres, le témoignage du temps, de la matière c’est-à-dire une manifestation, une preuve des événements survenus. Il s’agit alors de savoir reconnaître, c’est-à-dire de déterminer en fonction de critères déjà connus ou bien d’admettre comme vrais, réels et légitimes, ceux qui ont plus de valeur que d’autres. La valeur, c’est-à-dire l’importance, le prix que l’on attache à quelque chose peut prendre deux autres sens encore, à savoir ce qui est valable soit qui a les qualités requises soit ce qui a de l’importance ou bien ce qui est posé comme vrai, beau, bien selon des critères personnels ou sociaux et servant de références, de principes moraux. Reconnaitre de la valeur à un témoignage, est-ce distinguer le vrai du faux dans les propos à partir de critères ? Cependant ces critères sont-ils personnels, universels, les deux et lesquels prévalent ? De plus, du fait que les intérêts de chacun soient différents, un même témoignage n’aura pas la même importance en fonction de chacun. Peut-on lui reconnaitre de la valeur universellement, individuellement ? Accorder de la valeur est-ce le faire selon son propre jugement si le témoignage contient les qualités requises ou bien selon des