A quoi reconnait- on une oeuvre d'art
Une ' uvre d'art est un produit purement humain, d'êtres capables de sensibilité, et qui tentent de représenter dans des formes et des structurations d'éléments interagissant une perception construite, réelle ou transcendante.
Synonyme : pièce, terme désignant plus particulièrement un élément dans la production d'un artiste, dérivé du terme pièce de musée et plus particulièrement utilisé dans le domaine de l'art contemporain.
Ainsi, aujourd’hui l'' uvre dépasse le simple stade de l’imitation, et se tourne vers des mises en relation, des nouvelles formes de structuration, qui ne sont pas obligatoirement informationnelles, mais bien esthétiques .
L’' uvre d’art est un système ouvert : elle s’adresse d’abord à chaque individu. De plus, c’est un système autoréférencé, et qui crée donc sa propre sémantique, ses propres lois. Ce qui tend à prouver que l’ontologie de l’' uvre se reflète bien sur ces deux plans que les philosophies esthétiques sont toujours parvenues à distinguer : un plan d’immanence où l’' uvre se signifie elle-même et s’identifie à son objet, et un plan de transcendance où elle déborde cet objet, où elle n’a plus d’objet, et où elle se contente d’être rapport au monde. À la question : « Qu’est-ce que l’art ? », il y a toujours eu, en général, deux sortes de réponses : la première est culturelle et relative (« l’' uvre est dans le regard de celui qui la contemple, dans l’écoute de celui qui l’entend ») ; la seconde est métaphysique (« l’' uvre traduit un univers métasensible, une métaréalité »). Entre ces deux positions, il y a place pour toute une gamme de nuances. Elles ont permis aux philosophes de replacer l’' uvre d’art dans l’univers dualiste (matériel et spirituel) de l’homme. Bâtie d’abord vers un pôle social, l’' uvre renvoie à l’unité de l’individu comme à l’universalité de la réception ; elle nous parvient comme une vision singulière, individuelle, de la traduction des potentialités de notre