A Une Femme
Montrez quel est le rôle de la femme face à la détresse du poète.
Introduction :
Tradition héritée du romantisme.
Poète apparaît comme un être fiévreux et inquiet.
Verlaine se confie à une inconnue.
Il lui raconte son calvaire.
Image paisible de la féminité.
1°) La femme, incarnation de la douleur :
Le poète s'adresse à une femme : titre
Pas de nom pour la femme.
« Vous » anonyme.
Élue de son cœur ou incarnation de la femme.
Un seul adjectif « chère » au dernier vers et entre tiret : cette femme peut-être aimée ?
Mystère sur cette figure féminine
>L'auteur lui dédie ce poème : « à vous ces vers » (V1. V3-4)
L'univers de la femme = douceur : « grâce consolante », (V1) « pleure un rêve doux» (V2
De la beauté : « vos grands yeux » (V2)
La pureté et de la bonté : « votre âme pure et toute bonne » (V3)
Les trois premiers vers, mots courts et les voyelles ouverts « grâce » (V1) «âme » (V3)
> suggèrent la légèreté et la clarté. image de la femme qui semble par sa nature, échapper aux tourments.
2°) L'enfer du poète :
Antithèse : le poète se met en scène comme proie aux affres d'une douleur extrême.
Premier mots forts, hyperboliques « hideux » , « hante » (V5) « fou » (V6)
Métaphores+comparaison = image violente des sentiments et des sensations du poète.
« Le hideux cauchemar qui me hante » (V5)= vision d'horreur
« Se multipliant comme un cortège de loups/ et se pendants après mon sort qu'il ensanglante ! » (V7-8) : réalisme sur la sauvagerie des assauts.
Homme seul, vulnérable, attaqué de toutes parts et blessé. « Hante » (V5) « N'a pas de trêve » (V6) = permanence du supplice.
« Soucis » et « pouvez » = caractère insignifiant et occasionnel des tourments féminins.
Loups superposé avec les hirondelles= printemps, grâce.
« Ciel d'après-midi »+ « beau jour de septembre » = attiédi.
Paix, arrière saison : femme étrangère à la souffrance.
Poète= enfer / Femme= paradis
! = puissances des sentiments.
« je souffre, je