J'accuse, zola
Objet d'étude : Convaincre, persuader, délibérer, les formes et les fonctions de l'essai, du dialogue et de l'apologue.
Affaire Dreyfus (officier brillant prit dans l'État-major).
Période tendue avec l'Allemagne, Français transmis en Allemagne.
Dreyfus est jugé par d'autres militaires qui le condamnent. Mais un prouva que les preuves sont des fausses pièces qui l'accusent et cherche des alliés. -> Zola, grande « vedette » de l'époque pour soutenir la révision du procès.
Problématique : Quels sont les moyens rhétoriques qui sont à l'œuvre dans ce texte ?
Comment arrive-t-il à frapper son lecteur ?
I.Procédés d'insistance
II.La prise en compte du destinataire
III.L'engagement personnel
I.Procédés d'insistance
Répétition (cataphore et une antiphrase) de « crime » -> réfuter la thèse de façon ironique Gradation ascendante : « plusieurs langues » ; « il se trouble » ; « il ne se trouble pas ».
Hyperbole : l.2 à 11 (Protase puis apodose)
Antithèses : l. 23 « quatorze… » >< « un seul » l.52 « victime » et « déshonore » -> en opposition avec tout le reste. Inversion : coupable -> victime
II.La prise en compte du destinataire
Interrogation oratoire, interpelle le lecteur
Alternance de type de phrases variés -> maintien le lecteur en haleine (phrase longue/phrase courte)
Abondance connecteurs logiques (et, mais, donc, en outre, parce que -> ossature du texte) ⇒ solide argumentation/explicite le cheminement
Forme d’implication du lecteur : ON, pour désigner les gens en général mais aussi certains Dreyfusards.
Ambiguïté : oblige le lecteur à devenir parti prenant. Valorisation Dreyfus : il le met dans la peau de Promété. (l.6 à 8)
Insinuation : l.40 à 42 affaires étranges entre militaires
Gradation ascendante : l.36 à 39 entraîne le lecteur dans une série d’hyperbole, volonté de se moquer du culte de secret
Présent de narration