L’invention de la citoyenneté dans l’antiquité
(7-8 heures)
Choix de mise en œuvre : Les programmes eux-mêmes incitent à une présentation consécutive de ces deux formes de citoyenneté. Mais le choix d’un plan synthétique opérant une analyse comparative peut-être envisageable et profitable à plusieurs titres :
- Il permet une mise en contraste plus évidente des spécificités de chaque système politique (comme le préconisent par ailleurs les programmes).
- Il permet également de faire sentir plus facilement qu’il s’agit de deux citoyennetés non superposables entre elles et non plus avec la nôtre.
- Cette approche peut-être également un moyen d’éviter la lassitude de certains élèves concernant deux cours qui peuvent leur paraître (à tort) redondants.
Capacités et méthodes : L’introduction telle qu’elle est envisagée ici (voir proposition de séquence) doit permettre aux élèves d’identifier et de localiser spatialement et temporellement. La première partie permet de travailler sur la présentation et l’analyse de documents de natures et de sources différentes. La deuxième partie met en avant la capacité des élèves à confronter les informations. La troisième partie et la conclusion (cette dernière construite en classe par les élèves) peuvent être l’occasion de mettre l’accent sur les capacités d’expression personnelle et d’esprit critique.
Introduction :
Contextualisation :
Deux frises chronologiques (Athènes : V- IVe, Rome : Ier s av JC ?- 212) + carte de la mer Egée (avecles principales cités, ligues + monde perse) + carte de la Méditerranée (Empire romain à l’apogée, IIe-IIIe s)
But : montrer qu’Athènes est une cité dans un monde de cités grecques, que l’Empire romain est une fédération de « civitates » sous autorité de Rome.
Définition du concept de citoyenneté : faire partie d’une communauté et y disposer de droits et de devoirs.
Problématique : En quoi y a-t-il pu avoir eu des similitudes entre deux formes de