L'accès des pays pauvres à des médicaments bon marché est-il empêché par les accords de l'omc sur la propriété intellectuelle?
Même si les conditions de santé se sont améliorées au fil du temps, le progrès n'a pas touché tous les pays du monde ou du moins pas de la même manière. Beaucoup de pays sont encore lésés dans le domaine des médicaments. On peut citer l’exemple des pays africains qui ne disposent pas de la nouvelle formule de thérapie antivirale ayant la particularité de ne pas avoir besoin d'une réfrigération. Ce pays qui détient les taux les plus élevés de personnes atteintes du VIH/SIDA et qui détient, de plus, un climat à haute température en aurait grandement besoin. Mais le prix élevé et le manque de ressources des pays africains comme d'autres pays en voie de développement sont des obstacles à ne pas négliger et ces postulats entravent la diffusion des nouveaux médicaments. Il a été prouvé qu'un tiers de la population dans les PMA n'a pas un accès continu aux médicaments essentiels ou ne dispose pas des moyens nécessaires pour les acheter et cela se remarque d'autant plus si les médicaments sont brevetés. Les industries pharmaceutiques et leurs lobbyings protègent leurs brevets qui forment leurs rentes ; le prix des médicaments est ipso facto beaucoup plus cher et donc les pays pauvres ne peuvent pas payer. Pouvoir se soigner lorsqu'on tombe malade, être pris en charge, opérer, avoir la possibilité de se rétablir grâce à des soins appropriés lorsqu'on a un accident de santé devrait être un droit commun à tous, que l'on habite dans un pays développé ou non. Pour cela, il est nécessaire d'avoir un libre accès aux médicaments quel que soit notre patrimoine du pays. Il faut absolument que les pays pauvres disposent à des conditions plus avantageuses de médicaments nécessaires à leur survie. Pourtant le clivage Nord/Sud existe toujours malgré l'effort de certains pour tenter de le réduire.