L'inconscient est il un limite à l'autonomie?
« Je pense donc je suis », cette citation de Descartes a permis de determiner la conscience de l’homme au 16ème siècle. Cette prise de conscience a permis à l’homme de se révéler et de prendre concience de son importance. Ce qui lui a permis d’accéder à son autonomie. L’inconscient a été travaillé par Freud au 19ème siècle, d’après Freud l’inconscient est un maillage d’idées, de perceptions ainsi que d’émotions qui infuent sur le comportement humain ainsi que sur nos conduites. L’autonomie est le pouvoir de se donner à soi-même sa propre loi. C’est la maturité de la conscience. Il existe deux aspects de l’inconscient. D’une part, pris comme adjectif désigne ce qui est non conscient (l’objet, celui qui a perdu conscience ou tout souvenir, pensée qui n’est pas dans la conscience). D’autre part, il peut être utilisé comme substantif et il devient avec Freud un concept : celui d’un lieu psychique séparé de la conscience et ayant ses propres lois de fonctionnement. De plus, l’insconscient psychique a des effets sur la conscience et semble bien dicter le comportement des individus. L’autonomie vient étymologiquement de auto (soi-même) et nomos (loi), c'est-à-dire se donner soi-même ses propres lois. Or si l’inconscient dirige nos pensées et nos actes, nous ne sommes pas à l’initiative de nos propres lois. Mais cela veut-il dire que le sujet perd toute maîtrise de soi, devient irresponsable ? L’hypothèse de l’inconscient ne permet-elle pas plutôt de rendre son autonomie au sujet ?
Successivement seront évoqués, comment l’inconscient permet il une autonomie de l’individu, puis les limites de cette autonomie dûes à l’inconscient.
Jusqu’à Freud, la plupart des philosophes et l’opinion publique ont confondu la pensée avec la conscience. Si il y a de l’inconscient celui-ci ne peut être que physiologique (respiration) ou physique. Il en résulte que l’homme est défini avant tout comme conscience et sujet parfaitement