L’homme, animal historique
A. Evolution et histoire
Dans le règne animal on ne parle pas d’histoire mais d’évolution, et ce terme comprend l’ensemble des transformations biologiques dans le temps que traversent les espèces animal. L’homme à lui même connu cette évolution, mais le terme histoire définit précisément la science, la connaissance du passé de l’être humain, partir de l’apparition de l’écriture.
Avant l’écriture on parle de préhistoire. Si la philosophie s’intéresse à l’histoire c’est parce que le récit historique détermine une représentation du monde, une représentation de l’autre qui va constituer ma manière de penser. J’apprends l’histoire sur les bancs de l’école à l’âge ou je n’ai aucun recul critique et le récit historique à contre lui de n’être que national. Cette histoire m’apprend d’ou je viens, elle me permet de comprendre l’action présente du pouvoir politique, mais puis-je faire confiance à l’historien dans la mesure où dans les livres d’histoires, mon pays à très rarement les mauvais rôles ? De plus, dans les livres d’histoire la version de l’autre pays est présenté comme fausse, ne parviennent pas à présenter une même version des même fait. L’histoire devient ici un instrument de division qui entretien les haines et qui posent le problème de sa vérité.
B. La critique de la valeur scientifique du récit historique
1) Les conditions de la science
Pour qu’il y est Science, plusieurs conditions sont nécessaires : * il faut qu’il y ait observation possible de l’objet d’étude * il faut pouvoir émettre des hypothèses quant aux lois qui gouvernent le fonctionnement de l’objet d’étude * il faut pouvoir tester expérimentalement l’hypothèse avancée * il faut pouvoir renouveler plusieurs fois l’expérience afin de dégager des invariables * il faut pouvoir faire de ses invariantes un déterminant strict qui permet de faire des prédictions
2) L’histoire vérifie-t-elle ces conditions ?
L’observation du